nancy, meurthe etmoselle, France
MAILLE SHOP: LINGERIE 0383365210. Rapid'Retouches: Couture 0383033203. LA PETITE TABLE: RESTAURANT 0383324565. Plaisir Ephémère: Fleuriste 0383219848. LE COMPTOIR DES CAPRICES: BIJOUX FANTAISIE 0383219379. Pluriel: Cordonnier/Serrurier 0383219379. PASSAGE BLEU:COIFFURE 0383355379. Les Six Os d'or: Toilettage canin 0383321747. CABINET DE PODOLOGIE: MAUBON M-C 0383173606. :QUINARD C 0383351633. Olivier Art Gallery: Gallerie d'Art 0383329949.
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Publié le : vendredi 29 août 2008
Mon tour en ville
Clés d'or

Un montage très réussi, façon sixties.


Quand la haute couture rencontre la serrurerie d'art, on arrive à ce résultat très drôle et élégant à la fois, comme en témoigne cette photo de notre reporter-photographe Serge Lalisse saisie à l'angle du Passage Bleu. Avec son air vintage Paco Rabanne, cette robe montée par le cordonnier fait de l'effet. Qui sait, avec une des clés on doit pouvoir trouver celle du bonheur.
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Publié le : dimanche 1er juin 2008
Mon tour en ville
« Passage » de la mode

Un défilé de mode qui a attiré hier pas mal de monde.


L'association des commerçants du Passage Bleu, à côté du centre Saint-Sébastien, a offert hier aux Nancéiens un défilé de mode. Une trentaine de tenues, prêt à porter ou créations. Le Passage abrite quatre boutiques liées à l'univers de la mode. Un succès !
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Publié le : dimanche 14 octobre 2007 L'EST REPUBLICAIN
Le mystère du Passage bleu

Sophie Abraham en appelle à la mémoire collective.

La galerie de la rue Notre-Dame fête ses 75 ans cette année. Et s'interroge sur ses origines tout en terminant sa remise en beauté.
Profondeur du bleu d'Egypte devenu le bleu Longwy en Lorraine, ciel d'un bleu azur aperçu à travers la verrière, le Passagebleu a fait hier une entorse à ses couleurs identitaires pour accueillir une manifestation rose. Celle du Cercle des amazones venues à la rencontre des femmes pour témoigner de la maladie et porter le message du dépistage du cancer du sein dans le cadre des manifestations d'Octobre rose.Ilôt bleu dans l'océan des bruits de la ville, le Passagebleu vit sa vie au rythme de ses occupants et des commerces qui le font vivre. Préservant son ambiance particulière avec les deux grilles qui en protègent l'accès entre la rue Clodion et la rue Notre-Dame.
Cet espace privé principalement dédié aux métiers de l'artisanat selon la volonté du propriétaire vit une seconde jeunesse l'année de ses trois-quarts de siècle. Et cherche à renouer avec ses origines. «On connaît la date de sa construction en 1932 et le nom de son concepteur l'architecte nancéien Emile André» raconte Sophie Abraham qui préside l'association des 10 commerçants implantés au Passagebleu. «Mais celui-ci est mort en 1931, juste avant sa construction et personne jusqu'à présent n'a pu me dire à quelles fins il a été édifié.»
Alors, la pétillante boutiquière du «Comptoir des Caprices» a eu l'idée imaginer un jeu faisant appel à la mémoire collective pour se souvenir du passé. En plus de l'exposition de photos qui interpellent les passants à la devanture du podologue. «Des anciens commerçants viennent me parler des enseignes qui se sont succédé ici mais personne ne peut me certifier que l'endroit était dédié aux Rapides de Lorraine à son origine.»
Si le mystère demeure sur la vocation initiale du lieu, «peut-être aussi pour que les élégantes Nancéiennes puissent faire leurs courses à l'abri», les effluves sucrés du marchand de bonbons mélangées aux odeurs de laque du coiffeur ravivent les années 50 qui furent également égaillées par le chant des oiseaux de l'oiseleur Baury.
La restauration de la mosaïque des murs par la faïencerie St Jean-l'Aigle de Longwy, du sol, des marbres et des façades financés par le propriétaire du passage qui préfère (lui aussi) rester dans l'ombre a permis de dégager des enseignes des années 30, de même que des structures métalliques fabriquées aux Aciéries de Pompey dans le style des poutrelles de la Tour Eiffel.
Les 75 ans du Passage ont été l'occasion d'éditer une carte postale en série limitée de même qu'un bijou-souvenir en pâte de verre et inox a été créé par l'artiste Corinne Costa-Erard.
Symbole du passage du temps comme du passage de l'homme, le Passagebleu ancré en plein Nancy renouvelle ses passagers au fil des tendances du moment. La dernière arrivée Betty Mitton «Pas Sage» du tout comme l'indique le nom de son enseigne, a inauguré les 120 m2 de sa boutique de mode et d'accessoires, il y a 15 jours. Elle précède un défilé de mode qui aura lieu le mois prochain dans le cadre des festivités de l'anniversaire. En bleu naturellement.
B.F.B.
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Publié le : vendredi 14 décembre 2007 L'EST REPUBLICAIN
Petit apprenti devient le boss

Mario Serrotti, Meusien de 22 ans, a repris le magasin de fleurs du Passage Bleu.

Mario Serrotti a fait ses classes chez Fleurs et Tendances. Il en est aujourd'hui le propriétaire. «Mon rêve est réalisé». A 22 ans, Mario Serrotti est devenu le propriétaire de «Fleurs et Tendances», la boutique dans laquelle il a fait ses premiers pas de fleuriste.
Cécile Gravier, employée elle aussi, était alors son maître d'apprentissage... Ou plutôt de brevet professionnel. «Le CAP, je l'ai passé tout en travaillant chez un marchand de fleurs. Ici, j'ai fait la différence». Mario Serrotti se définit, lui, comme un artisan. «Ce n'est vraiment pas pareil».
D'ailleurs, il l'assure, les banquiers n'ont pas fait de difficulté pour lui avancer les fonds nécessaires à l'achat du fond de commerce du Passage Bleu, créé par Jean-Charles Mathieu.
«Je connais le métier, je travaille dans la fleur depuis l'âge de 16 ans. Avec des gens d'expérience, les financiers hésitent moins».Association
du passage
«Fleurs et Tendances» est devenue une affaire de famille et de proches. Ses parents ramassent de la mousse en forêt pour ses présentations. Sa sœur l'aide à la paperasse. Un copain lui a créé un énorme luminaire modulable. Pour l'instant, une structure ornée de pampilles et remplie de branches peintes, appelée à évoluer au fil des saisons et des envies.
En attendant, l'objet se fond superbement dans le nouveau décor de la boutique noir et gris.
Une ambiance qui ressemble à Mario Serrotti. Sobre et tendance tout à la fois. Il aime créer : raison pour laquelle il a changé de voie, délaissant l'horticulture.«A moins d'être paysagiste, la partie laisse moins de place à l'imagination», assure le jeune homme. Il utilise la sienne pour le moindre bouquet de fleurs coupées - «j'ai changé tous mes fournisseurs», précise-t-il -, ou ses présentations. Pour Noël, ces dernières se déclinent en noir et blanc ou noir et orange. Tel ce centre de table qui marie bois, métal, roses noires et germini orange.Ce qu'a changé son statut de propriétaire ? «Tout», selon lui. «Il est beaucoup plus tard quand je rentre chez moi le soir et, malheureusement, la partie administrative m'empêche d'être autant dans mes fleurs qu'avant».Heureusement, Cécile Gravier, celle qui lui a tout appris ou presque, est là pour l'épauler. Il lui en est d'autant reconnaissant, que «ce métier valorise peu ses salariés». Financièrement parlant.Le petit Meusien ne se contente pas d'être son propre patron, il s'engage au côté des autres commerçants, via l'association du Passage Bleu.«Je suis jeune, j'ai de l'énergie».
Valérie RICHARD
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Publié le : jeudi 10 mai 2007 L'EST REPUBLICAIN
Passage obligéA l'origine terminus des cars de Lorraine, le Passage bleu fête cette année ses 75 ans. Ses commerçants veulent célébrer l'événement.
Martine Dosantos, à la tête de Pluriel rue Claudion, connaît le Passagebleu depuis des lustres, depuis le milieu des années 70. Son beau-père déjà cordonnier, y tenait une toute petite échoppe : « Là ou officie la masseuse. A l'époque, cela semblait terriblement vieillot », se souvient la dame. Construite en 1932 par l'architecte Ambre, la voie privée qui joue les chemins de traverse entre les rues Notre-Dame et Clodion, a un temps été passée de mode avant de susciter à nouveau l'engouement.« Inauguré » le 9 septembre
Mario Senotti, tout jeune salarié de Fleurs et Tendances en passe de racheter la boutique dans laquelle il a fait son apprentissage, se considère presque privilégié. « C'est un village dans la ville, comme protégé par un micro-climat », s'amuse-t-il en pointant du doigt la longue verrière qui immunise le badaud contre toute intempérie. Difficile de toute façon de trouver un avis défavorable parmi la dizaine de commerçants, artisans et professions libérales installés là. « Le passage a une âme », s'enthousiasme Sophie Abraham, patronne du Comptoir des Caprices, mais aussi présidente de l'association qui a vu le jour au début des années 2000.
Association bien décidée à célébrer les 75 printemps de ce bâtiment classé. Via diverses animations qui devraient ponctuer chaque mois d'ici la fin de l'année.
Au programme : des performances d'artistes, des défilés, des expositions... et puis des actions citoyennes. Telle celle du moment, avec un passage dont les vitrines sont passées au bleu, celui de l'Europe. « Tout cela se fait avec les petits moyens du bord », nuance la jeune femme qui se décarcasse pour trouver des financements : elle déposera prochainement une demande de subvention auprès de la ville.
Temps fort de ce calendrier encore susceptible d'être modifié et complété : la restauration de la mosaïque du sol et des murs qui sera effectuée en juin et juillet, pas à pas et à ciel ouvert, ou plutôt devant le public. Ainsi, tout beau, presque tout neuf, après le récent ravalement de sa façade côté rue Notre-Dame, le Passagebleu pourra-t-il être « inauguré » en grande pompe par André Rossinot le 9 septembre prochain. Occasion pour lui de rappeler que ce petit bijou d'architecture, à l'origine, était le terminus des cars bleus de Lorraine, d'où son nom, avant d'être délaissé car jugé trop petit et peu pratique, puis divisé en cellules commerciales.« Ce qui lui a vraiment redonné une nouvelle vie c'est le départ du restaurant d'entreprise », observe Martine Dosantos. En 2003, le fleuriste Jean-Charles Mathieu a investi le local laissé vacant par la BNP. Et apporté avec lui fragrances et couleurs nouvelles. « Il a donné l'impulsion nécessaire ».Propriété d'un savant français La société Immobilier Conseil en charge de la gestion de cette voie privée explique vouloir renouer avec l'esprit artisanal qui a longtemps régné ici. Lorsque ce passage, première galerie marchande de la ville en somme, comptait une oisellerie, un marchand de bonbons, un autre de TSF, un vendeur de papiers peints, une couturière, un coiffeur pour hommes... La société qui agit pour le compte d'un propriétaire souhaitant garder l'anonymat - tout juste nous lâche-t-on qu'il s'agit d'un « savant français vivant à Paris » - assure trier sur le volet les candidats souhaitant s'y installer lorsqu'une cellule se libère. Bref, pour entrer dans le sérail du Passagebleu, il faut montrer patte blanche semble-t-il.

Valérie RICHARD
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Publié le : jeudi 28 avril 2005 L'EST REPUBLICAIN
Le passage au fil des saisons

Peu d’ustensiles, mais une grande dose d’imagination. Photo Patrice SAUCOURT

Au travers des oeuvres de Laurent Weiss, vannier-paysagiste, la nature a investi le Passage bleu. « Nous avons la chance de travailler dans un passage unique à Nancy. Il ne faut pas hésiter à le mettre en valeur », s'enthousiasme Amadeu Dos Santos, secrétaire de l'association des commerçants du Passagebleu. Après des manifestations telles que Terranova, la plage, ou encore la ferme, c'est au tour de Laurent Weiss, vannier-paysagiste, d'investir les lieux. Ses oeuvres, posées sur des bacs rouges flamboyants, trônent désormais dans l'allée recouverte d'un long tapis bleu. Une débauche de couleurs pour signifier aux Nancéiens que le passage se bouge et qu'il entend le faire savoir. Une journée de travail pour réaliser quatre sculptures vivantes qui pourront tenir, si les commerçants du passage les entretiennent régulièrement, entre 3 et 10 ans. « Elles ont été réalisées en utilisant de la vannerie à jour. Une technique que les Français maïtrisent particulièrement bien. Pour relier les tiges d'osier, j'ai fait plusieurs points appelés traces », explique Laurent Weiss. Avec les beaux jours, son travail va rapidement prendre vie. « L'ensemble verdit au printemps et en été, tandis qu'en automne et en hiver, les structures réapparaissent. Ainsi d'un vert lumineux, on passe à un jaune vif lorsque la sève descend ». Cette démarche créatrice correspond à une volonté des commerçants de donner une dimension culturelle au Passage bleu. Avec l'arrivée de la galerie d'art « DKO », cette ambition a été renforcée. La responsable, Claire Humbert, souhaite ajouter sa pierre à l'édifice, en multipliant les expositions. Dominique Garcia, artiste vosgienne, est actuellement à l'honneur. Les Nancéiens, amoureux de leur centre-ville, n'ont donc plus aucune raison de ne pas faire un détour par le Passage bleu. N.M
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Publié le : vendredi 11 février 2005 L'EST REPUBLICAIN
Les Amoureux du Passage Bleu

Le romantisme au bout de la plume.

On peut déclarer sa flamme à l'élue de son coeur. Rendez-vous des poètes au Passage Bleu. C'est un lieu de rendez-vous mystérieux. On y rencontre des couples aux yeux brillants, aux sourires plus grands, complices d'un moment. Le PassageBleu n'a pourtant pas de ces bancs publics, chantés par le poète où les amoureux viendraient se « bécoter en se fichant pas mal du regard oblique des passants honnêtes !... ». Pourtant, à l'invite de l'association des commerçants, on peut venir y déclarer sa flamme à l'élue de son coeur. A la façon des dazibaos, l'amoureux transi peut déclamer sa passion sur le mur. Poème ou supplique à l'être cher ! « Je ne suis pas sage bleu... grâce à tes yeux » avoue, « ton petit boy qui t'adore ». Et pour le 14 février, « ô ma chère Valentine, mon ange quelques sourires, quelques regards et tout s'enchaïne... ». L'air mystérieux, l'espoir au coeur, les Valentin font preuve d'imagination mettant, qui en rimes qui, en prose, leurs complicités coquines et leurs invites polissonnes sur le papier. S'essayant à la plume à tracer des arabesques qu'ils reprendront sûrement en temps voulu, mais à l'abri des regards. La tradition lorraine voulait que pour honorer le patron des amoureux, les Valentine offrent des gaufres, croustillantes, dorées comme les blés murs, à leur Valentin. En tout cas, rendez-vous est pris au PassageBleu pour le soir du 14 février, à 19 h. Trois prix seront remis par l'association des dix commerçants. Deux pour les plus beaux poèmes, et un tiré au sort. Après Pâques 2004, qui a vu le passagebleu transformé en une ferme sympathique, bottes de paille très nature et animaux de nos campagnes à l'envie ! Après Nancy-Plage, qui vit le sable fin s'étaler au passage, on retrouvera à Pâques 2005, une nouvelle animation des commerçants. Pour l'instant « Si le coeur vous en dit », à vos plumes ! G.L.
Mode d'emploi du concours de poèmes. Prendre le crayon, écrire son poème, s'inscrire chez DKO, Fine Art Gallery dans le Passage Bleu, tél. 03.83.32.55.93.
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Publié le : vendredi 11 février 2005 L'EST REPUBLICAIN
Les Amoureux du Passage Bleu

Le romantisme au bout de la plume.

On peut déclarer sa flamme à l'élue de son coeur. Rendez-vous des poètes au Passage Bleu. C'est un lieu de rendez-vous mystérieux. On y rencontre des couples aux yeux brillants, aux sourires plus grands, complices d'un moment. Le PassageBleu n'a pourtant pas de ces bancs publics, chantés par le poète où les amoureux viendraient se « bécoter en se fichant pas mal du regard oblique des passants honnêtes !... ». Pourtant, à l'invite de l'association des commerçants, on peut venir y déclarer sa flamme à l'élue de son coeur. A la façon des dazibaos, l'amoureux transi peut déclamer sa passion sur le mur. Poème ou supplique à l'être cher ! « Je ne suis pas sage bleu... grâce à tes yeux » avoue, « ton petit boy qui t'adore ». Et pour le 14 février, « ô ma chère Valentine, mon ange quelques sourires, quelques regards et tout s'enchaïne... ». L'air mystérieux, l'espoir au coeur, les Valentin font preuve d'imagination mettant, qui en rimes qui, en prose, leurs complicités coquines et leurs invites polissonnes sur le papier. S'essayant à la plume à tracer des arabesques qu'ils reprendront sûrement en temps voulu, mais à l'abri des regards. La tradition lorraine voulait que pour honorer le patron des amoureux, les Valentine offrent des gaufres, croustillantes, dorées comme les blés murs, à leur Valentin. En tout cas, rendez-vous est pris au PassageBleu pour le soir du 14 février, à 19 h. Trois prix seront remis par l'association des dix commerçants. Deux pour les plus beaux poèmes, et un tiré au sort. Après Pâques 2004, qui a vu le passagebleu transformé en une ferme sympathique, bottes de paille très nature et animaux de nos campagnes à l'envie ! Après Nancy-Plage, qui vit le sable fin s'étaler au passage, on retrouvera à Pâques 2005, une nouvelle animation des commerçants. Pour l'instant « Si le coeur vous en dit », à vos plumes ! G.L.
Mode d'emploi du concours de poèmes. Prendre le crayon, écrire son poème, s'inscrire chez DKO, Fine Art Gallery dans le Passage Bleu, tél. 03.83.32.55.93.
Publié le : jeudi 25 novembre 2004 L'EST REPUBLICAIN
Passage Bleu et poétique

Jacques Vallet à côté de la sculpture-installation sonore. Photo Christopher COURTOIS

Happening hier après-midi. Teranova, « festival nomade », s'est arrêté au Passage Bleu. Des fenêtres du premier étage, ils ont lu leurs textes. D'abord Baay Dam, avec une énergique rage a dit les poètes de la négritude. Jacques Vallet est venu ensuite, avec la distance amusée de quelqu'un qui chemine depuis longtemps avec « Les Papous dans la tête », émission du dimanche midi sur France Culture. « En réponse à Victor Hugo », auteur de « L'Ane », Jacques Vallet, écrivain, poète, fondateur de la revue « Le fou parle », animateur sur Radio Libertaire, a donc, hier après-midi sous les verrières Arts Déco du PassageBleu, lu « La vache folle parle », un texte à lui en alexandrins, pour le public du PassageBleu. C'est dans cet endroit qui va, si ça continue, devenir le centre du monde nancéien grâce à l'impulsion donnée par ses commerçants, que Teranova a choisi de s'arrêter hier. Teranova, le « festival nomade de performances poétiques » aura parcouru la Lorraine en dix jours. Onze villes en tout, avec incursion à Luxembourg. Départ de Hayange-Briey le 18 novembre, terminus dimanche 28 à Fontenoy-la-Joute et Saint-Dié. Avec des participants de choix. Pour l'exemple, outre Bernard Lubat samedi dernier à Saint-Avold et Jacques Vallet hier à Nancy, Arrabal en personne, sera demain à Lunéville. « Arrabal nous aime bien », sourit Philippe Krebs, du collectif Hermaphrodite organisateur pour le sud de la région. Hier après-midi, théâtre avec la Cie Arcanes, contes et musique, installation-sculpture et peinture en direct ont constitué « l'après-midi bleu » auquel participaient également Gwenaël de Boodt et Marion Derrien (la peintre), poètes marcheurs qui, cette année, se sont offert Saint-Malo-Sibiu (Roumanie) à pied, sac sur le dos de 30 kilos. Jusqu'à dimanche, Teranova est aussi en marche. Demain soir à partir de 20 h au Théâtre de Lunéville. Pour un happening géant, poétique et Arrabalien. R.V.
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Publié le : jeudi 28 avril 2005 L'EST REPUBLICAIN
Le passage au fil des saisons

Peu d’ustensiles, mais une grande dose d’imagination. Photo Patrice SAUCOURT

Au travers des oeuvres de Laurent Weiss, vannier-paysagiste, la nature a investi le Passage bleu. « Nous avons la chance de travailler dans un passage unique à Nancy. Il ne faut pas hésiter à le mettre en valeur », s'enthousiasme Amadeu Dos Santos, secrétaire de l'association des commerçants du Passagebleu. Après des manifestations telles que Terranova, la plage, ou encore la ferme, c'est au tour de Laurent Weiss, vannier-paysagiste, d'investir les lieux. Ses oeuvres, posées sur des bacs rouges flamboyants, trônent désormais dans l'allée recouverte d'un long tapis bleu. Une débauche de couleurs pour signifier aux Nancéiens que le passage se bouge et qu'il entend le faire savoir. Une journée de travail pour réaliser quatre sculptures vivantes qui pourront tenir, si les commerçants du passage les entretiennent régulièrement, entre 3 et 10 ans. « Elles ont été réalisées en utilisant de la vannerie à jour. Une technique que les Français maïtrisent particulièrement bien. Pour relier les tiges d'osier, j'ai fait plusieurs points appelés traces », explique Laurent Weiss. Avec les beaux jours, son travail va rapidement prendre vie. « L'ensemble verdit au printemps et en été, tandis qu'en automne et en hiver, les structures réapparaissent. Ainsi d'un vert lumineux, on passe à un jaune vif lorsque la sève descend ». Cette démarche créatrice correspond à une volonté des commerçants de donner une dimension culturelle au Passage bleu. Avec l'arrivée de la galerie d'art « DKO », cette ambition a été renforcée. La responsable, Claire Humbert, souhaite ajouter sa pierre à l'édifice, en multipliant les expositions. Dominique Garcia, artiste vosgienne, est actuellement à l'honneur. Les Nancéiens, amoureux de leur centre-ville, n'ont donc plus aucune raison de ne pas faire un détour par le Passage bleu. N.M
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Publié le : dimanche 25 juillet 2004 L'EST REPUBLICAIN
Nancy-plage : c'est officiel !

André Rossinot a coupé le ruban-lierre, avant d’annoncer la nouvelle. PhotoDenisMOUSTY

Imaginez des kilomètres de sable envahissant les berges de la Meurthe... André Rossinot l'a promis hier, en inaugurant le Passage Bleu. Pour 2005-2006 au plus tard. Vous en rêviez ? Jaloux des Parisiens, qui avaient, tout l'été, le loisir de bronzer, lézarder, déambuler sur des quais aménagés, le temps de quelques semaines, en plage ? Frustrés, désabusés, coincés à des kilomètres du littoral, vous rêviez au sable fin alors que nombre de vos concitoyens avaient déjà mis les voiles ? Eh bien sachez que vous n'aurez bientôt plus rien à leur envier. Officiel. Le maire l'a annoncé, hier après-midi. Le projet prend forme, et verra le jour, peut-être en 2005, au plus tard en 2006. A l'image de nombreuses grandes villes, Paris, Toulouse, Strasbourg, Nancy va donc se doter de longs bancs de sable en bord de Meurthe, de parasols à gogo, de transats, et d'animations estivales qui s'y rattacheront. La mairie de Nancy travaille bel et bien à la réalisation, au bord de l'eau, d'un espace complet dédié au farniente, qu'on espère ensoleillé. Pour une bonne nouvelle... Nos étés vont changer...C'est au cours de l'inauguration de la plage du Passage Bleu, après avoir coupé le ruban, que le maire a annoncé la nouvelle, toute fraïche. Coîncidence ?
En présence d'administrateurs des vitrines de Nancy, des partenaires, et bien sûr des commerçants du passage, André Rossinot a officialisé la mise en place de cet espace au coeur de la ville, bien que déjà en fonctionnement depuis un moment. C'est dans l'esprit de convivialité qui préside à l'Association des commerçants du passage, que la « cérémonie » a eu lieu. Ouvert depuis un moment, le Passage, déguisé en plage, a déjà ses adeptes, malgré le temps assez maussade jusqu'il y a peu. Les commerçants se réjouissent de ce succès mais surtout de la bonne humeur qui en résulte : « Les gens qui se baladent s'arrêtent, discutent, pendant que les enfants jouent ». Nancy station balnéaire... L'association du Passage Bleu, qui réunit les commerçants, est toute neuve, et a le mérite de « redynamiser le lieu », explique son jeune président Jean-Charles Mathieu, d'en faire un « ïlot de vie ». L'animation, qui avait eu lieu à Pâques, déjà couronnée de succès, avait donné envie aux commerçants de réitérer leurs initiatives. Puis est née l'idée de faire une plage... Attrayant, le passage devrait l'être encore plus une fois le sol de la rue Notre-Dame refait... Ces travaux sont, en effet, au programme, ce qui ne sera pas du luxe vu son état, ayant été plusieurs fois ravagé pour des travaux de canalisations. Initiative totalement privée, le Nancy-plage du Passage Bleu semble, en tout cas, avoir donné des idées à la ville ; ou l'avoir devancée. Qu'importe. L'une est une réussite. L'autre, à n'en pas douter, le sera aussi.
Marion DUPREZ
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Publié le : lundi 22 septembre 2003 L'EST REPUBLICAIN

Comme à Paris
Créé en 1932, dans une esthétique début de siècle plutôt « sympa », Le Passage Bleu, entre les rues Clodion et Notre-Dame, est en plein rajeunissement. De nouveau, la couleur qui lui a donné son nom, flamboie sur les ferronneries et entre les éclats de carrelages « pastel » habillant ses murs. A l'origine, sous sa verrière, également remise à neuf, l'endroit abritait de petits commerces de luxe. En vogue jusqu'aux années 70, il a vu se succéder des échoppes à vocations multiples. Oiseleur, couturiers, magasin d'électricité, cordonnier, coiffeurs dont le célèbre Guy Billon, rémouleurs y ont longtemps attiré une clientèle non négligeable.
L'ouverture d'autres lieux commerciaux, les nouvelles moeurs du chaland ont mis ce passage, unique dans l'Est de la France mais très en vogue dans la capitale, en pénitence. La retoucheuse ou encore la podologue, installées là depuis longtemps, énumèrent les boutiques qui viennent de s'y installer. L'arrivée d'une toiletteuse pour chiens, la création d'un restaurant avec terrasse baptisé « La p'tite table », la venue probable d'une fleuriste, ajoutés au potentiel existant, devraient remettre au goût du jour un endroit où il fait bon flâner.